Publié dans Politique

Tentative de braquage aux 67Ha Sud - L’un des agresseurs meurt criblé de balles

Publié le lundi, 24 avril 2023

La tentative de braquage, chez deux malfaiteurs, aux 67Ha Sud, hier en milieu de journée a échoué. Les agresseurs étaient venus en moto. Leur cible : un commerce en gros de boissons dudit quartier. Mais un revirement inattendu s’est produit puisque l’un de ces malfrats a perdu la vie au cours d’un échange de tirs avec les éléments de l’Unité spéciale d’intervention (USI) de la Police, intervenue à temps, et par surprise. L’assaillant fut même criblé de balles car en dépit d’un premier impact, celui d’une blessure, il a encore essayé de braquer son revolver sur les hommes de l’USI. Ces bandits s’apprêtaient déjà à passer à l’action lorsque des témoins ont donné l’alerte. 

« Dès que les braqueurs ont vu les policiers s’approcher d’eux, ils ont cherché immédiatement à prendre la fuite. Et pour la couvrir, ils n’ont pas hésité à ouvrir le feu en direction des Forces de l’ordre. En position de légitime défense, ces dernières ont dû alors répliquer aux tirs des agresseurs dont l’un d’eux fut mortellement touché. C’est ce malfrat qui a tiré en premier sur la patrouille de l’USI », commente une source policière.  

Profitant du chaos, l’autre bandit ayant survécu à cet échange de tirs a rapidement enfourché sa moto et détalé. Actuellement encore, il serait toujours en cavale mais est loin d’avoir la paix. La Police le recherche activement.

Le grossiste l’a donc échappé de justesse. Car s’il n’y avait pas eu cette équipe de l’USI, lors d’une ronde de routine, on peut dire que la situation aurait pu être beaucoup plus compliquée pour le commerçant visé. Seulement, ces bandits n’ont rien pu voler chez lui, alors que des sources ont affirmé le contraire alléguant que l’autre bandit rescapé à la fusillade aurait réussi à s’enfuir avec le magot. « Les agresseurs n’ont rien eu de chez le grossiste », a martelé cette source policière.

Cette dernière a ajouté que le bandit qui a été éliminé, hier aux 67Ha, figure parmi ceux qui sont encore recherchés pour de multiples forfaits ayant trait aux agressions armées. Le premier serait déjà trempé dans une autre attaque armée qui a visé un cash-point du quartier, le mois précédent. Et à l’époque, il a opéré au sein d’un gang qui fait volontiers usage de la violence pour obtenir ce qu’il veulent des victimes, quitte à leur ôter la vie.

D’ailleurs, cette situation particulièrement alarmante a poussé la Police à intensifier la surveillance mais surtout aussi les patrouilles, notamment aux 67Ha et ses environs. Il est vrai que ce quartier de la Capitale a été souvent classé zone rouge du fait de l’insécurité endémique qui y prévaut. Le faits survenus hier en sont la preuve.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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